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Résidence en médecine de famille : cap sur l’Outaouais

Image par Âé¶ą´«Ă˝ÍřŐľ (Dr. ValĂ©rie Guay and Dr. Katherine Desrosiers are among 15 new family medicine residents who will begin their training in the Outaouais region).
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 21 May 2025

En 2025, le Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) a jumelé 923 futurs résidents et résidentes au Québec, dont 484 en médecine familiale, soit la plus importante cohorte de futurs médecins de famille jamais formée dans la province. L’Outaouais n’est pas en reste : toutes les places disponibles sont remplies, avec 15 personnes en médecine de famille. 

Cette rĂ©ussite en Outaouais n’est pas Ă©trangère Ă  l’établissement du Campus Outaouais de l’UniversitĂ© Âé¶ą´«Ă˝ÍřŐľ et s’inscrit dans une tendance observĂ©e qui favorise l’ensemble des rĂ©gions du QuĂ©bec. En effet, parmi ces 484 futurs mĂ©decins de famille, 154 ont choisi de faire leur rĂ©sidence Ă  l’extĂ©rieur des grands centres urbains. Ces mĂ©decins joueront un rĂ´le crucial dans l’amĂ©lioration de l’accès aux soins pour la population quĂ©bĂ©coise Ă©tablie en rĂ©gion.  

Qui plus est, parmi les 15 nouvelles recrues Ă  la rĂ©sidence en mĂ©decine familiale Ă  Gatineau, quatre ont fait leur doctorat en mĂ©decine au Campus Outaouais de Âé¶ą´«Ă˝ÍřŐľ. Des 22 membres de la cohorte 2025 de ce campus, une proportion importante a donc choisi de se spĂ©cialiser en mĂ©decine de famille, en classant souvent Gatineau comme milieu de prĂ©dilection – une statistique d’autant plus significative que les programmes de toutes les autres spĂ©cialitĂ©s se donnent ailleurs qu’en Outaouais. « MĂŞme plusieurs de ceux et celles qui visaient un milieu plus isolĂ© avaient aussi indiquĂ© Gatineau dans leurs premiers choix », dĂ©clare la Dre ValĂ©rie Guay, ancienne Ă©tudiante au Campus Outaouais et future mĂ©decin rĂ©sidente Ă  Gatineau. « Gatineau Ă©tait un choix Ă©vident pour ma rĂ©sidence. C’est lĂ  oĂą j’ai grandi, lĂ  oĂą j’ai soignĂ© mes premiers patients. Aujourd’hui, je deviens mĂ©decin rĂ©sidente ici, chez moi. Je suis fière de pouvoir faire tout mon parcours en Outaouais, c’est la preuve qu’on peut rĂŞver grand, rester chez soi, et contribuer Ă  bâtir de belles choses positives pour notre rĂ©gion. » 

Selon la Dre Guay, les avantages du Campus Outaouais sur le plan professionnel sont nombreux. « La taille de notre cohorte est petite. Tout le monde se connaît et les gens se souviennent de nous », explique-t-elle. « Ceci facilite l’établissement de relations bénéfiques pour le soin des patients et favorise le sentiment d’appartenance. » Puis, elle ajoute : « L’accès aux spécialistes est plus difficile ici, on doit donc devenir autonome rapidement. Nous avons l’occasion d’être très impliqués dès le début. En fait, des collègues de Montréal venaient faire des stages à Gatineau et plusieurs étaient impressionnés par tout ce que nous voyions, touchions et effectuions. Ils voulaient rester! »  

Gatineau réussit aussi à attirer des gens qui ont étudié ailleurs. Katherine Desrosiers vient de terminer ses études de médecine à l’Université Laval et a choisi Gatineau pour faire sa résidence. « Je vais m’ennuyer des gens que j’ai côtoyés à Québec au cours des dernières années », relate la nouvelle médecin. « Mais je me dis que ça nous fera plus de choses à partager par la suite, tant sur le plan professionnel que personnel! » 

Pour la Dre Desrosiers, la taille relativement petite du Groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) de Gatineau et son caractère nouveau l’ont attirée : « J’aime participer à ce genre d’entreprise “en démarrage”. L’implication professionnelle en est plus complète. De plus, on gagne beaucoup en autonomie par rapport à la pratique dans une grande ville où l’abondance de spécialistes restreint les possibilités. Ici, le médecin de famille peut en faire plus. »  

La Dre Desrosiers est originaire de Gatineau, ce qui a aussi été déterminant dans son choix. Pour elle, la possibilité de redonner à sa communauté revêt une importance primordiale. « Retourner dans ma région natale répond à mon désir de servir ma communauté. Et ne sait-on jamais : j’aurai peut-être un jour l’occasion de soigner la grand-maman de mon ancien professeur de troisième année! » 

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